Thursday, April 21, 2016

Les bons choix au restaurant asiatique




Comme vous avez pu le constater, je me fais un peu rare ces derniers temps sur le blog, la faute à la course quotidienne certes, mais aussi à un léger manque d’inspiration.
Mais me revoilà toute requinquée avec une nouvelle rubrique que je vais pouvoir alimenter à foison : j’ai nommé « Les bons choix au restaurant » quasi déclinable à l’infini (chinois, italien, japonais, brasserie, libanais, fastfood, indien etc )

J’ouvre donc le bal avec le restaurant asiatique (chinois/vietnamien), en tête des restaurants les plus fréquentés et appréciés : bon rapport qualité/prix, kids friendly, ami de la pause déjeuner boulot (avec leurs multiples traiteurs) bref un grand classique indémodable.  

Mes conseils sur les « bons » choix concernent à la fois la valeur calorique des aliments mais aussi leurs qualités nutritionnelles et leur effet sur la satiété, mais surtout n'oubliez pas d'écouter vos envies!

(Désolée pour le déplorable choix de photo de billet, mes enfants sont partis 10 jours en vacances je crois que je compense!) 

En entrée :

Je vais sans doute enfoncer des portes ouvertes en vous disant que toutes les entrées de friture ne sont pas les choix les plus judicieux à faire : friture = bain d’huile = aliments imbibés de matière grasse = valeur calorique au sommet et qualités nutritionnelles affectées par cette cuisson agressive.

On laisse donc, si possible, de côté les nems, samoussa, beignets de crevette ou pâtés impériaux.
On leur préfère : les rouleaux de printemps, cru, sains, rassasiant avec leurs vermicelles de riz, équilibrés (légumes + féculents + protéine maigre), c’est l’entrée chinoise healthy par excellence.


Talonnés de près par les salades :

La salade aux pousses de soja (poulet ou crevette) : seule la sauce (dont j’ignore la recette précise mais qui ressemble à une mayo sucrée) est un peu riche, on la demande donc à part et on y va avec parcimonie.
Et toutes les autres salades asiatiques : la salade thaïe au bœuf, la salade de papaye verte, la salade du tigre ... des légumes qui croquent, des herbes fraîches, une sauce la plupart du temps très légère (à base de vinaigre de riz et de sauce soja) , bref, un sans faute!



Autre alternative : les bouchées vapeurs (ou Dim sum pour les connaisseurs).
Elles ne se valent pas toutes : préférez celles à la crevette, au poulet et aux légumes plutôt que celles au porc. Plus la pâte est fine, mieux c'est ! 





Et bien sûr, évitez les vapeurs grillés (dans l’huile) type raviolis pékinois ou gyosa grillés.





 On passe aux plats :

Attention aux plats de viande grasse et/ou en sauce, panés ou frits : les travers de porc, poulet croustillant, beignet de porc ou de poisson … et aux sauces à base de noix de cajou, amande ou cacahuètes. On évite également les boulettes de poulet qui sont très grasses (poulet haché avec peau et parties grasses).  




On mise tout sur : les crevettes ou fruits de mers sautées, le poulet grillé ou sauté (5 parfums, au poivre, au gingembre..) ou façon « thaï » (avec beaucoup d’herbes fraîches), les brochettes, le bœuf sauté (loc lac, aux oignons, à la citronnelle …). 





Les sauces « aigres douces » sont aussi un choix raisonnable : plus sucrée que grasse, la sauce aigre douce n’est pas si calorique qu’elle en a l’air. 

Côté soupe : elles sont toujours un bon choix, notamment le Pho(rassasiant, sain et bon), la soupe pékinoise, la soupe au maïs et celle aux raviolis de crevette.


Autre alternative : l’indétrônable Bo bun dont je vous avais déjà vanté les mérites ici 





En accompagnement :

Rien de tel que le riz blanc (ou gluant : mon péché mignon) pour se caler à moindre coût calorique.
On snobe en revanche le riz cantonnais (sauté dans l’huile) et les nouilles sautées (idem) qui sont quasi deux fois plus riche que le riz blanc à poids égal. 


Si on veut vraiment faire light, on peut choisir les célèbres légumes shop suey (peu gras car cuits dans la Oyster sauce ou sauce d’huître). Personnellement, je mixe le riz blanc et les légumes shop suey que j’affectionne mais qui, seuls, me laissent un peu sur ma faim.

En dessert :

On boude les beignets (banane, pomme..) et les nougats chinois (concentré de sucre et de gras) et on privilégie sans surprise les fruits : litchis, mangue fraîche

Si on a vraiment envie d’un dessert sucré, on peut se laisser tenter par des perles de coco (assez sucrées mais pas trop grasses), le parfait mango sticky rice (mangue fraîche/riz gluant à la noix de coco) des desserts à base de lait de coco et de perles de tapioca, ou encore les incontournables de la carte asiatique-francisée : citrons, oranges ou coco givrés.



Enfin et surtout, on n’oublie pas les principes de bases qui doivent nous permettre, quel que soit le restaurant choisi, de rester dans les clous de nos besoins calorique : on mange avec faim, on choisit des plats qui nous font vraiment envie (quitte à ne pas respecter forcément mes conseils ci-dessus) et on s’arrête quand le plaisir gustatif décroit (signe que la satiété arrive).





Monday, April 4, 2016

Quand "plus rien ne marche"



Les premières journées douces et ensoleillées sonnent le glas de l’hiver, mais aussi de l’insouciance des quelques kilos superflus camouflés par les doudounes et écharpes. Et chaque année ça se traduit de la même façon : le grand rush pour quiconque travaille dans le domaine de la minceur (moi entre autre donc).

Et chaque printemps, un peu plus d’avantage il me semble, j’essuie mon lot de patientes (je l’ai mis au féminin car le phénomène que je vais décrire est symptomatique des femmes) qui arrivent désespérées et désemparées en consultation : plus aucun régime ne fonctionne. 


A l’issue de l’enquête alimentaire bien poussée, on arrive péniblement à 1200 calories par jour (souvent moins même) drastiquement suivi depuis des mois, voire des années et pas l’once d’une perte de poids. Pire : une courbe de poids légèrement ascendante au fil des années.

Le profil type :

Une femme, généralement aux alentours de 50 ans (mais parfois plus jeune), pleine d’idées reçues sur la diététique (« le pain et les féculents sont à bannir » étant la plus fréquente), très rigoureuse 95% du temps, mais comme tout le monde, sujette à quelques écarts lors de repas exceptionnels (invitations, anniversaires, fêtes de fin d’années …) .

Ce qu’il se passe concrètement :

Cette femme qui mange pour moins de 1200 calories par jour depuis des années pour maintenir son poids bas, alors que ses besoins tournent autour de 1800 à 2000 calories, dérègle son métabolisme qui va aligner ses dépenses sur les apports qu’on lui fournit (mécanisme de survie basique) et se mettre en veille (comme un ordinateur qu’on n’utilise pas) en brûlant moins de calories.
Au fur et à mesure des années de restrictions, cette femme va donc brûler 1200 calories par jour au lieu de 1800 à 2000.
Par ailleurs, chaque écart occasionnel et inévitable, va générer une petite reprise de poids, puisque l’organisme affamé le stock instantanément.
Ainsi, non seulement cette patiente ne perd plus de poids, mais elle en reprend un peu à chaque écart.
Résultat : elle a tendance à durcir encore un peu plus son alimentation de base pour perdre ces quelques kilos qui reviennent, alimentant ainsi ce cercle vicieux sans fin (mais avec faim : ahaha).

Quelle solution ?

La seule solution (qui malheureusement n’est souvent pas celle que cette patiente a envie d’entendre) consiste à augmenter progressivement le niveau calorique de son alimentation, afin que son organisme se réhabitue à des énergies « normales ».

« Oui mais alors je vais grossir ?? » : non, pas si c’est fait bien et progressivement ! Par contre, il y aura inévitablement une période sans perte de poids, puisqu’il va falloir procéder par étapes (plusieurs petites augmentations caloriques) pour atteindre une alimentation « normale », puis une seconde étape de diminution calorique mais raisonnable cette fois !

Message à toutes les jeunes filles, qui cèdent aux sirènes de l’extrême minceur véhiculées par les médias et la mode et qui se mettent au régime drastique sans être en surpoids : 
mayday mayday (= faites attention) !

Se cantonner à une tranche de jambon, des haricots verts vapeurs et un laitage à 0% pour rentrer dans un 36, ça « marche » quand on a 20 ans, mais c’est aussi la route toute tracée pour dérégler totalement votre métabolisme et vous retrouver en surpoids mais dans l’impossibilité de maigrir quelques décennies plus tard. (Oui je sais, quand on a 20 ans on n’imagine même pas qu’on en aura un jour 50 mais … techniquement si ! Pensez à votre moi cinquantenaire qui vous remerciera).


A bon entendeur :)