Monday, February 8, 2016

Année du singe et Curry Thaï (avec recette inside)


Ce weekend (vous noterez que je n’ai pas mis le trait d’union, je suis très docile de la réforme) (non je n’ouvre pas de débat, malheureuse !) c’était le nouvel an chinois. Quelle meilleure occasion pour vous parler de mon curry thaï, dont je vous avais d'ailleurs promis la recette ici ? Aucune.

Je ne vous ai jamais caché que j’étais une grande amatrice de gastronomie asiatique (thaï et vietnamienne en particulier), qui a le mérite de concilier finesse, saveur et équilibre (si tant est que l'on fasse les bons choix bien entendu).  

Salades de bœuf pimenté, rouleaux de printemps et bobun sont mes basiques printemps/été, et le curry vert (bien épicé) est mon grand chouchou pour réchauffer et colorer les soirées hivernales un peu grises.
Typiquement ces jours-ci donc !

C’est parti pour la « recette » (je mets des guillemets parce que je ne suis pas une pointue de la recette et que je crois bien ne l’avoir jamais faite deux fois à l'identique), et on se retrouve plus bas pour le couplet diététique :

Ingrédients pour une cocotte pour 6 personnes (grosso modo):

1 kg de filets de poulet
2 oignons
1 pomme
1 courgette
Des mini épis de maïs
Une petite boite de tomates concassées
De la pâte de curry vert (que je trouve en supermarché asiatique)
2 petites briques de crème de coco (allégée si possible)
Du gingembre
Deux cuillères à soupe d’huile d’arachide
De la coriandre fraîche à gogo (personnellement je l’aime tellement que mon assiette ressemble davantage à de la coriandre au curry)

La recette 

Dans un premier temps, je fais mariner (de 1 heure à 1 nuit en fonction de mon degré de prévoyance) mon poulet (que j’ai préalablement coupé en petits morceaux) dans 2 grosses cuillères à soupe de pâte de curry vert mélangé au gingembre râpé.
Je fais revenir dans l’huile les oignons émincés, la pomme en quartiers fins, et la courgette en tout petits dés. Puis j’ajoute les morceaux de poulet mariné que je laisse dorer 10 minutes.
Puis j’ajoute la crème de coco light et la petite boite de tomate, je baisse le feu et laisse mijoter à feu couvert (longtemps) (Vous noterez la précision de ma recette).


Je surveille que ça n’accroche pas, je goûte et rectifie : en ajoutant de la sauce soja si ça manque de sel, ou du yaourt velouté si j’ai trop dosé en curry (la pâte de curry est une traître et selon les marques peut être extrêmement épicée, j'en fais souvent les frais).

A mi-cuisson je rajoute mes mini épis de maïs (j’aime bien qu’ils restent légèrement croquants).
Quand j’estime que le plat a suffisamment cuit : la courgette, les oignons et la pomme ont fondus et ajoutent de l’onctuosité à la sauce (en plus du goût).

Pour l’accompagner, je fais du riz sauvage : parce qu’il est riche en fibres, vitamines et minéraux, qu’il a un index glycémique beaucoup plus bas que le riz thaï (les pics de glycémie et d'insuline ne passeront pas par moi) mais surtout parce que j’adore ça (on n’oublie pas mon mantra numéro 1 : le PLAISIR).

Enfin, cerise sur le gâteau, la belle poignée de coriandre fraîche sans laquelle le curry ne serait que l’ombre de lui-même (in my opinion).

Et la diététique alors ??

Du poulet, des légumes, des épices … jusque-là tout va bien.
Le curry que je vous propose trouve donc l’essentiel de ses calories dans la crème de coco, d’où l’intérêt de la choisir light.
Celle que j’achète est de la marque Ayam (merci monoprix) et titre presque moitié moins de matière grasse que son homologue entière : à savoir 13 % de matière grasse à la place de 28 %.
Si l’on réduit à la quantité par personne, ça donne environ 10 g de matière grasse la (belle) assiette de curry ce qui reste très correct pour un plat en sauce. 

Si on veut encore réduire les calories, tout en gardant le goût de la crème de coco : on fait moitié crème de coco, moitié yaourt velouté (et on gagne 5 g de lipides).


On ajuste la quantité de riz en fonction de son profil et donc de ses besoins : une femme moyennement active se contentera de 150 à 200 g de riz quand son ado ou mari pourra aisément se resservir 2 fois (oui je sais, le monde de la diététique est pavé d’injustices !).

Je vous suggère une mangue en dessert, qui viendra agréablement ponctuer ce repas diététicorrectement (y a pas de raison, moi aussi je vais réformer la langue française tiens).

Bon appétit à tous :)

PS : pour les photos : la photo de l'assiette a été prise un jour où je n'avais pas de riz sauvage (soyez indulgents!)
Et j'ai commencé à prendre des photos de la préparation mais je me suis arrêtée à mi-parcours (légèrement débordée) (c'est là qu'on voit qu'on ne s'improvise pas blogueuse culinaire) 


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