Friday, October 9, 2015

Velib' et moi



Puisqu'il s’avère difficile de tenir le rythme d’un post quotidien avec un sujet aussi ciblé que l’alimentation, et comme j’ai pris goût à partager avec vous sur ce petit espace perso, je vais tâcher d’élargir (un peu) mes horizons.

Je vous parlais hier des différences de métabolisme entre les uns et les autres : et bien pour info, je fais plutôt parti de ceux qui, spontanément, brûlent peu (life is so unfair).

Je le sais parce que j’ai d’abord pu l’observer "cliniquement", comme je sais chiffrer assez précisément ce que je mange et que je pense aussi avoir une idée assez fiable de mes dépenses liées au sport. Résultats sur la balance à l’appui, je peux en déduire grosso modo mon métabolisme basal.
Hypothèse confortée, lors d’un stage en milieux hospitalier, pendant lequel j’ai eu l’occasion de le mesurer (mesure de la chaleur dégagée au repos par l’organisme pendant 30 minutes, dans un globe en plastique, nb : claustrophobes s'abstenir) : verdict sans appel, je fais partie des peu gâtés par mère nature.

J’ai donc dû me résoudre assez vite à combler ce métabolisme de base mou-du-genou par une activité physique un peu plus soutenue que la moyenne. Ce qui, en soit, n’a jamais été un sacrifice : j’ai été élevée avec 4 frangins, à coup de match de foot, basket, tennis voire rugby, et j’en ai gardé un besoin de me dépenser quotidiennement.

Besoin qui s’est avéré compliqué à satisfaire avec l’arrivée des enfants, couplée à mon boulot à temps plein : difficile de caler des séances de sport.

Mon sauveur ?

Le velib’ (aucune action promis) : il est arrivé à Paris l’année de la naissance de mon fils aîné (il y a 9 ans donc) et a été ma planche de salut. A ceux qui pensent que je n’avais pas besoin de velib’ pour faire du vélo quotidiennement : c'est pourtant le cas.
Dès lors qu’on n’a pas le même point de départ et d’arrivée, il est difficile de compiler avec un vélo perso. Or, quand on doit déposer un mouflet en poussette chez une nourrice à 15 minutes de chez soi, avant de partir travailler, et de rentrer directement chez soi le soir (parce que c’est notre moitié qui s’occupe du retour de la poussette), croyez moi : le velib' a beau être moche, lourd et plus proche du tank que du vélo, je l’ai tout de suite béni et adopté.

Neuf ans que dure notre histoire d’amour, avec des hauts et des bas :

-          - je le maudis parfois lorsque je dois faire 14 fois le tour du quartier pour trouver une place dispo (en pratique, ça reste très rare)  
-          - il me rend folle lorsque je m’y reprends à 5 reprises avant d’en trouver un qui : ne soit ni crevé, ni déraillé, avec une selle qui n’est pas bloquée à minima ou maxima, dont les 3 vitesses fonctionnent et dont le frein n’est pas cassé ...
-         -  je le déteste de toute mon âme lorsque je perds une pédale (au sens propre) à mi-parcours (oui ça m’est arrivé 2 fois !) : je vous mets au défis de pédaler avec une seule pédale, avec toute la bonne volonté du monde c’est peine perdue. 

Mais en 9 ans d’utilisation, à raison de deux trajets par jours, cinq jours sur sept, de six km chacun (interro surprise : vous avez 20 minutes pour me calculer le nombre de kilomètre que j’ai parcouru à dos de velib’), je peux vous dire que ces petites anecdotes désagréables sont loin d’entacher notre histoire fusionnelle.

Et puis à vélib', même aux heures de pointes, je n’ai jamais croisé de mains baladeuses, et rien que pour ça, je le chéri et le préfère cent fois au métro.

Et vous, vos astuces pour compiler vie de famille, vie professionnelle (et vie perso !) sans tomber dans la sédentarité la plus totale ?







 Selfie-vélib' place de la Bastille, à mi-parcourt de mon trajet quotidien.

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